COLLECTIF RENARD BLAIREAU
COLLECTIF NATURE & VIVANT


Le Collectif Renard Blaireau Nature et Vivant
co-signe
la Déclaration européenne des droits de l’animal
(DEDA)

Le 17 février 2025 a été solennellement proclamée la Déclaration européenne des droits de l’animal (DEDA), un texte élaboré par un collectif d’experts en droit animalier et soutenu par de nombreuses associations, fondations et personnalités engagées. Le Collectif Renard Blaireau Nature et Vivant co-signe cette Déclaration.
Une déclaration pensée pour influencer les décisions de justice
Contrairement aux idées reçues, cette déclaration n’a pas vocation à devenir une loi en tant que telle, ni une convention européenne signée par les États. Elle se veut un outil de référence permettant d’orienter les décisions judiciaires et les initiatives parlementaires en matière de protection animale.
Deux principes fondamentaux structurent cette déclaration :
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L’effectivité des droits des animaux, qui vise à assurer une reconnaissance juridique concrète, en envisageant, par exemple, une forme de personnalité juridique ou la création d’un Défenseur des Animaux.
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L’intégration des animaux dans les droits fondamentaux, en s’appuyant sur les principes de la Convention Européenne des Droits de l’Homme pour y inclure les animaux et leur garantir une protection contre les traitements dégradants.
Une mobilisation d’ampleur européenne
Le 17 février a marquer une étape décisive avec une proclamation officielle de la Déclaration
Européenne des Droits de l’Animal dans plusieurs grandes villes françaises, dont Brest,
Brive-la-Gaillarde, Strasbourg, Annecy et Toulouse. Cette initiative devrait, à terme, être
portée devant le Parlement Européen, un engagement officiellement obtenu par Jean-Pierre
Marguénaud, garantissant ainsi une reconnaissance institutionnelle et une visibilité accrue à
cette démarche.
Une avancée juridique face aux résistances historiques
L’adoption de nouveaux droits pour les animaux se heurte à des obstacles historiques et culturels. La soumission des animaux aux besoins humains (divertissement, alimentation, exploitation) est ancrée depuis des siècles. À cela s’ajoutent des lobbies productivistes, scientifiques et cynégétiques qui freinent les avancées juridiques.
Pour Jean-Pierre Marguénaud, la reconnaissance des droits des animaux n’est pas une utopie, mais une nécessité : « Le plus gros progrès que j’espère pour les prochaines années serait qu’on
reconnaisse effectivement des droits à certains animaux, car pour le moment, ils n’en ont pas ! ».
Un appel à mobilisation
La DEDA marque une étape décisive pour la reconnaissance des droits des animaux en Europe. Les citoyens, les associations et les décideurs politiques sont invités à soutenir et relayer cette initiative afin d’accélérer son adoption et son impact.