top of page

NEKO adorable chat de 4 ans ne doit pas être mort pour rien, pour que les animaux aient enfin des droits, parlons en.

Le Collectif Nature & Vivant se mobilise.

️Intervention de Kreezy R , référente principale Ile de France du Collectif Nature & Vivant, présidente association ACASA, dans l'émission de TPMP pour dénoncer l'acte de cruauté de la SNCF à l'encontre de Neko. Nous remercions Maître Isabelle Terrin référente des Bouches-du-Rhône du Collectif pour sa générosité, ses compétences et son implication dans cette affaire.

NEKO 1.jpg

Texte de Georgia Milonas propriétaire de Neko

"La SNCF nous a obligé à assister à la mise à mort de notre chat : Les petits voyageurs mal traités

Le lundi 02/01/2023, on se présente à 17h45 sur la voie 8 pour le TGV Montparnasse-Bordeaux de 18h10.

Devant le wagon 17, mon chat Neko, se glisse en dehors de son sac de transport et se faufile sous le wagon du train.
Le zip du sac s’était entrouvert sans qu’on l’aperçoive. La malchance qui devient rapidement un drame… Voyant la foule, il a agi comme tout chat : il est parti se cacher sous le train. Trop vite pour qu’on le rattrape.

Les 3 contrôleurs présents à qui on demande de l’aide, nous font… des reproches.

« ce n’est qu’un chat »
« il a du vouloir chasser les rats et souris, il y en a plein ici »
« vous auriez du l’avoir en laisse »
« vous allez perdre votre billet si vous ne montez pas sur ce train, vous devez racheter un autre billet»
« il va sortir une fois que le train bouge… ça arrive souvent »

Et j’en passe…

Tout entendu. Sauf l’assistance attendue. Aucune empathie. Zéro compassion.

Alors qu’il y avait largement le temps d’agir. Le train partait 20 minutes plus tard. Et la voie 9 voisine est restée non desservie durant plus d’une heure.

Malgré nos demandes suppliantes : Aidez-nous à le récupérer. Faites partir le train doucement. Prévenez le conducteur. Ils n’ont rien voulu savoir, rien voulu faire…

Et ma fille Melaïna qui pleurait de toute son âme son chat adoré.

Pendant que j’attendais avec les contrôleurs devant le wagon 17 de la voie 8 en appelant mon chat, ma fille est partie rejoindre la voie 9 voisine pour voir si elle pouvait voir notre chat et le faire sortir depuis ce côté-là.

Après s’être entretenue avec plusieurs contrôleurs tout aussi indélicats, Melaïna a enfin trouvé un monsieur pour l’accompagner jusqu’à la voie 9. Un contrôleur agréable qui a su rassurer ma fille, et depuis la voie 9, ils ont vu le chat sous le wagon 17 de notre train.

De mon côté, les contrôleurs de la voie 8 ont monté à bord du train en question. Puis le train est parti. À vitesse… normale.

De la voie 9, ma fille, accompagnée du contrôleur censé, voit Neko courir sous le train, entre les rails. Ma fille l’appelle. Le chat s’arrête pour la regarder. Elle n’ose plus l’appeler pour qu’il ne se blesse pas sous les roues en essayant de la rejoindre. Il continue à courir sous le train jusqu’au bout de la voie 8. Un train long d’une quinzaine de wagons.

Le contrôleur aimable revient rapidement sur la voie 8 me prévenir qu’ils ont vu le chat et me demande d’aller vite au bout de la voie le chercher. Je m’y précipite avec un couple d’inconnus, témoins de la scène, qui offre leur aide pour retrouver Neko.

Tout au bout de la voie 8, on tombe sur le corps de notre cher Neko, sur un rail, immobile, scié en deux. Le dernier wagon a dû l’écraser. La scène fut horrible, traumatisante. Aujourd’hui, deux semaines plus tard, impossible de chasser cette image de ma tête.
Cet adorable félin, mort injustement et avec tant de violence. Alors que cela aurait pu amplement être évité.

En agissant ainsi, la SNCF nous a obligé à assister à la mise à mort violente de notre chat. Et de patienter 20 minutes en attendant cette exécution atroce.

Je préviens le contrôleur. Il m’accompagne et me demande si je veux récupérer le corps.

Descendre sur la voie le récupérer vivant est interdit mais descendre sur la voie le récupérer mort est autorisé.

Où va le monde ?

Avec ma fille, nous sommes restées un moment assises à la pointe de la voie 8, face au vide grinçant, devant le corps inanimé de notre Neko, secouées par des sanglots incontrôlables, essayant de digérer la scène inconcevable devant nous. Sans y parvenir.

On nous offre un billet de train gracieux sur le prochain train à destination de Bordeaux.

Un voyage de deux heures interminables rempli d’angoisse et de larmes.

Je vous écris ceci car cela ne devrait arriver plus jamais. À personne.
Ce jeune chat, âgé de 4 ans, devrait être vivant aujourd’hui.

Une douleur intense d’une torpeur accablante persistent au fond de nous.

À vous de nous faire éviter le train…

Georgia Milonas
Grand voyageur"

 

 

 

bottom of page